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PRODUCTION / FINANCEMENT Belgique / France

Clap de fin pour Il pleut dans la maison de Paloma Sermon Daï

par 

- La jeune cinéaste belge Magritte du Meilleur documentaire pour Petit Samedi achève le tournage de son premier long métrage de fiction

Clap de fin pour Il pleut dans la maison de Paloma Sermon Daï
La réalisatrice Paloma Sermon Daï (© Frederic Sierakowski/Isopix)

Paloma Sermon Daï termine cette semaine le tournage de Il pleut dans la maison [+lire aussi :
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, son premier long métrage de fiction. Elle s’était faite remarquer avec son premier long, le documentaire Petit Samedi [+lire aussi :
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, sélectionné à Berlin, et lauréat du Magritte du Meilleur documentaire en février dernier, où elle observait et explorait la relation tour à tour lacunaire et fusionnelle qui unissait sa mère et son frère, un frère aîné atteint d’une dépendance aux opioïdes qui détermine à la fois son quotidien et sa vie affective et familiale.

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Avec son nouveau film, elle reste proche de ses racines documentaires, mais s’octroie une liberté fictionnelle inédite pour mettre en scène l’été caniculaire d’un frère et une soeur. Livrés à eux-mêmes suite à l’absence de leur mère, Makenzy et Purdey se soutiennent l'un et l'autre au sein de leur maison familiale insalubre. Face à un été́ chaud et orageux, ils se retrouvent tiraillés entre l'adolescence et la vie adulte qui les attend.

Dans les deux rôles principaux, Paloma Sermon Daï retrouve deux jeunes comédiens non-professionnels qu’elle a déjà mis en scène dans son film de fin d’étude. Makenzy Lombes et Purdey Bloquiau jouent Makenzy et Purdey, des rôles de composition, des personnages confrontés à des enjeux différents des leurs, mais dont les regards et les accents sont emprunts de leur personnalité. La cinéaste a longuement travaillé avec eux en amont du tournage, lors d’atelier de jeu et d’écriture, pour adapter les dialogues, imaginer des scènes et des situations. Sur le plateau, l’improvisation était encore présente, amenant certaines séquences absentes du scénario, nées de l’inspiration des comédiens comme de l’équipe technique.

Le film est également fortement ancré dans son territoire, celui du complexe du Lac de l’eau d’heure en Wallonie, une région marquée à la fois par un taux de chômage élevé, et une activité touristique forte.

"Ce passage à la fiction m’a offert une grande liberté de propos", nous a confié la réalisatrice. "J’ai essayé de rester fidèle à mon cinéma, en racontant une histoire inventée de toutes pièces, mais nourrie de ses interprètes, et de son territoire. Cette hybridité me tenait à coeur."

Il pleut dans la maison est produit par Sebastien Andres et Alice Lemaire pour Michigan Films, avec le soutien des aides aux productions légères du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce n’est pas la première fois que la jeune société s’inscrit dans de dispositif, puisqu’elle a déjà produit dans des conditions Aya [+lire aussi :
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interview : Simon Coulibaly Gillard
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, le premier long métrage de Simon Coulibaly Gillard, présenté en juillet 2021 à Cannes à l’ACID, et tournait en ce début d’été un autre film soutenu par le programme, Camping du lac [+lire aussi :
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, d’Eleonore Saintagnan (lire la news). Le film est coproduit par Kidam (France) et par Visuatlantics (Belgique). En plus du soutien du CCA, il a également reçu celui du Centre Bruxellois de l’Audiovisuel.

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